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Texte de la QUESTION :
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Le caractère particulièrement grave des tempêtes qui ont sinistré la France les 26 et 28 décembre 1999 amène M. Pierre Micaux à interroger M. le Premier ministre ; Alors même qu'il est possible, dans les zones situées en dessous de l'Equateur, voire aux Etats-Unis ou au Canada, d'alerter les populations quatre à cinq jours à l'avance de la perspective d'un ouragan ou d'un cyclone, les services météorologiques français ont simplement averti d'une tempête, sans plus. S'il est vrai qu'un tel phénomène est inhabituel sous nos latitudes et que les dégâts matériels sont inévitables, il n'en demeure pas moins qu'une mise en garde sérieuse de ces mêmes services aurait pu limiter les pertes humaines. Aussi souhaiterait-il savoir si, pour l'avenir et dans l'hypothèse d'un phénomène prévisible du même type, le Gouvernement entend donner des instructions particulières pour mobiliser la météorologie nationale dans sa mission d'information et mettre en garde les populations en leur recommandant de ne pas sortir.
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Texte de la REPONSE :
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La ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative à la prévision des tempêtes qui ont sinistré la France les 26, 27 et 28 décembre 1999, d'une part et à la mobilisation de la météorologie nationale dans sa mission d'information et de mise en garde des populations, d'autre part. Cyclones et tempêtes présentent des caractéristiques différentes, qui expliquent qu'il est plus facile de prévoir les cyclones que les tempêtes. Si le cyclone, aisément détectable par satellite plusieurs jours à l'avance, évolue lentement le long de sa trajectoire, la tempête quant à elle se propage très rapidement et présente des caractéristiques particulièrement évolutives. Ce sont les caractéristiques extrêmes de ce phénomène qui peuvent être mal appréciées par la simulation numérique et les prévisionnistes. La circulaire NORINTE 9300208C du 2 septembre 1993 fixe le cadre des alertes météorologiques diffusées par Météo-France. La mission d'évaluation conduite par M. Gilles Sanson pour tirer les conséquences de la double tempête de décembre 1999 devra examiner, le cas échéant, les modifications qu'il conviendrait d'apporter à ce dispositif.
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