FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 41101  de  M.   Sandrier Jean-Claude ( Communiste - Cher ) QE
Ministère interrogé :  santé et action sociale
Ministère attributaire :  santé, famille et personnes handicapées
Question publiée au JO le :  07/02/2000  page :  821
Date de changement d'attribution :  07/05/2002
Rubrique :  assurance maladie maternité : prestations
Tête d'analyse :  prestations en espèces et en nature
Analyse :  affections de longue durée. maladie d'Alzheimer
Texte de la QUESTION : M. Jean-Claude Sandrier souhaite attirer l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la maladie d'Alzheimer. Le ministère vient de nommer un responsable chargé des problèmes liés à cette maladie. Il n'en reste pas moins que les professionnels de la santé, les proches des malades, s'inquiètent devant la recrudescence attendue du nombre de malades du fait du vieillissement de la population car le risque de survenue de la maladie augmente avec l'âge (moins de 5 % de la population avant soixante ans, plus de 20 % après quatre-vingts ans ; du fait que le diagnostic est maintenant posé. Il apparaît ajourd'hui indispensable de reconnaître officiellement la maladie d'Alzheimer sur la liste des maladies exonérantes. L'expérience prouve également une prise en charge insuffisante des soins médicaux et paramédicaux imposant aux malades et à leur famille de les financer en grande partie, sachant que le placement d'un malade en institution pour personnes âgées dépendantes revient entre 7 000 et 20 000 francs, alors que la prestation spécifique dépendance à laquelle il peut prétendre est comprise entre 500 et 3 000 francs. D'ailleurs, ce qui frappe, c'est l'absence d'alternative réelle à l'institutionnalisation et notamment de centres thérapeutiques de jour pouvant accueillir le malade tous les jours, alors que cette solution aurait un coût beaucoup moins élevé pour la famille et la collectivité, tout en assurant des soins adaptés. De même, il semble urgent de développer des soins spécifiques hospitaliers (ou dans les EHPAD) avec des moyens équivalents aux services de soins de suite avec un réel financement « santé » et non un financement « dépendance ». Enfin, la maladie d'Alzheimer nécessite également le développement de structures d'aides aux aidants familiaux des malades en collaboration avec les associations Alzheimer, tant il est vrai que les personnes entourant un malade souffrent plus que la population générale de pathologies induites (stress, dépression, hypertension...). Il souhaite donc connaître les intentions du Gouvernement pour résoudre ce problème de santé publique.
Texte de la REPONSE :
COM 11 Centre N