FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 41495  de  M.   Maurer Gilbert ( Socialiste - Moselle ) QE
Ministère interrogé :  emploi et solidarité
Ministère attributaire :  emploi et solidarité
Question publiée au JO le :  14/02/2000  page :  961
Réponse publiée au JO le :  08/05/2000  page :  2884
Date de signalisat° :  01/05/2000
Rubrique :  bâtiment et travaux publics
Tête d'analyse :  personnel
Analyse :  durée du travail. réduction. application
Texte de la QUESTION : M. Gilbert Maurer attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la question de la cotisation intempéries dont le rôle était de payer les ouvriers du bâtiment lors des périodes hivernales durant lesquelles il est impossible de réaliser des travaux. Il semblerait que cette cotisation ait été supprimée dans le cadre des négociations pour les 35 heures et les ouvriers s'inquiètent de ce qu'il va advenir de leur revenu durant ces périodes difficiles. Il lui demande donc ce que le Gouvernement a prévu dans ce cadre.
Texte de la REPONSE : L'honorable parlementaire attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur le fait que la cotisation relative au dispositif d'indemnisation du « chômage intempéries » propre aux professions du bâtiment et des travaux publics aurait été supprimée dans le cadre des négociations relatives aux 35 heures. Il fait part à cet égard des inquiétudes des ouvriers et demande à Mme la ministre ce qu'elle prévoit de faire sur ce point. Tout d'abord, il convient de préciser que le régime de solidarité professionnelle instauré dans les professions du bâtiment et des travaux publics en 1946 a fait ses preuves et qu'en aucun cas il n'est envisagé de le supprimer. Tout au contraire, l'arrêté en date du 9 décembre 1999 vise ainsi à ajuster plus précisément les cotisations appelées avec les indemnités réellement versées et, par suite, à assurer une gestion optimale du dispositif dans l'intérêt des entreprises et des salariés. Ainsi, le taux de cotisation a été réduit de 1,11 % à 0,89 % pour les entreprises de gros oeuvre et de 0,32 % à 0,26 % pour les entreprises de second oeuvre. Cet ajustement, qui a pour effet de réduire le montant des cotisations versées par les employeurs, est sans incidence sur le niveau de l'indemnisation garantie aux salariés en cas d'arrêt de travail imputable à des intempéries.
SOC 11 REP_PUB Lorraine O