FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 4177  de  M.   Audinot Gautier ( Rassemblement pour la République - Somme ) QE
Ministère interrogé :  défense
Ministère attributaire :  défense
Question publiée au JO le :  06/10/1997  page :  3243
Réponse publiée au JO le :  27/10/1997  page :  3703
Rubrique :  retraites : fonctionnaires civils et militaires
Tête d'analyse :  montant des pensions
Analyse :  gendarmerie. maréchaux des logis chefs
Texte de la QUESTION : M. Gautier Audinot appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les retraites des maréchaux des logis chefs ayant effectué vingt et un ans de services, et qui ont cessé leur activité avant le 1er juillet 1986. Sachant que le montant de leur retraite est inférieur à celui des retraites des gendarmes à l'échelon exceptionnel, il lui demande de lui indiquer s'il compte remédier à cette anomalie.
Texte de la REPONSE : Depuis le 1er août 1995, l'échelon exceptionnel de gendarme, dont la création remonte au 1er janvier 1986, est doté d'un indice supérieur à l'indice le plus élevé obtenu par les maréchaux des logis-chefs à vingt et un ans de service. Afin de remédier à une telle situation, le ministère de la défense a engagé des négociations interministérielles qui ont conduit à la publication, au Journal officiel du 15 avril 1995, de l'arrêté du 5 avril 1995. Celui-ci prévoit la revalorisation des pensions des maréchaux des logis-chefs, retraités depuis le 1er juillet 1986 et ayant au moins 21 ans et 6 mois de services, sur la base d'un indice au moins égal à celui afférent à l'échelon exceptionnel du gendarme. Toutefois, les maréchaux des logis-chefs radiés des cadres antérieurement au 1er juillet 1986 ne peuvent prétendre à une telle révision. En effet, avant cette date, aucun gendarme n'a pu bénéficier d'une pension de retraite calculée sur l'échelon exceptionnel, puisqu'il ne pouvait pas réunir 6 mois de services dans cet échelon. Dans ces conditions, les maréchaux des logis-chefs retraités avant le 1er juillet 1986 continuent à percevoir une pension de retraite supérieure à celle des gendarmes ayant atteint, à cette époque, le dernier échelon de leur grade. La situation des intéressés n'est donc pas discriminatoire et reste conforme à l'équité.
RPR 11 REP_PUB Picardie O