Texte de la REPONSE :
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Dès la première phase du plan de lutte contre la violence en milieu scolaire et afin de renforcer la capacité d'intervention des établissements ainsi que de soutenir les victimes, des emplois supplémentaires en personnels médico-sociaux ont été mis en place dans les établissements concernés. C'est ainsi que depuis 1998, 403 postes d'assistantes sociales ont été créés. Les assistants sociaux scolaires occupent actuellement une place privilégiée dans les actions de prévention et de renforcement du lien famille-école. Mais ils ont également un rôle important à jouer dans l'accompagnement et l'aide aux victimes. De nombreuses académies ont du reste développé des actions à destination des victimes (création de groupe de paroles, entretiens post-traumatiques...) au cours desquelles les assistants sociaux ont fait preuve de leur compétence et savoir-faire. Il est apparu que la participation des assistants de service social à la vie de l'établissement notamment dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté est ressentie comme une réponse efficace aux problèmes de violence. C'est pourquoi le projet de circulaire relatif aux sanctions et procédures disciplinaires, qui a fait l'objet d'un vote positif du conseil supérieur de l'éducation et qui sera mis en oeuvre dans les mois prochains, prévoit que l'assistante sociale en tant que membre de la communauté éducative puisse être entendue au conseil de discipline. Ce texte a également pris en compte leur compétence pour répondre à la solitude voire à la détresse des élèves : en cas d'exclusion définitive d'un élève, le service social pourra constituer un appui important pour faciliter son intégration dans un autre établissement.
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