Texte de la REPONSE :
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La loi n° 99-894 du 22 octobre 1999 portant organisation de la réserve militaire et du service de défense marque une évolution profonde par rapport au dispositif actuel, fondé sur l'application du code du service national et des obligations qui en découlent. Les activités dans la réserve sont désormais pratiquées sur la base du volontariat de nos concitoyens. Dans ce contexte, les associations de réservistes constituent, plus que jamais, l'un des relais indispensables pour assurer à la réserve un recrutement aussi large que possible. C'est pourquoi le Gouvernement ne peut qu'approuver l'évolution de leurs structures visant à mieux répondre à cette exigence, notamment lorsqu'il s'agit d'accueillir le personnel non officier. En ce qui concerne la reconnaissance des associations pour les pouvoirs publics et leur souhait de jouer un rôle important auprès de ces autorités, la loi du 22 octobre 1999 a institué un conseil supérieur de la réserve militaire. Véritable observatoire de la réserve, cette institution où figureront, entre autres, les associations de réservistes les plus représentatives, sera à même de suivre l'évolution des activités des réservistes et de proposer toutes les mesures susceptibles d'en améliorer l'efficacité. Enfin, les missions redéfinies en terme de bénévolat devraient être principalement orientées, conformément à la loi précitée, vers le renforcement du lien qui unit la Nation à son armée, ainsi que vers la promotion de l'esprit de défense.
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