FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 43462  de  M.   Caullet Jean-Yves ( Socialiste - Yonne ) QE
Ministère interrogé :  emploi et solidarité
Ministère attributaire :  emploi et solidarité
Question publiée au JO le :  20/03/2000  page :  1732
Réponse publiée au JO le :  02/10/2000  page :  5630
Rubrique :  travail
Tête d'analyse :  durée du travail
Analyse :  réduction. application. accords antérieurs
Texte de la QUESTION : M. Jean-Yves Caullet attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des salariés de certaines entreprises ayant conclu des accords dans le cadre de la loi dite « loi de Robien » qui se trouvent mécaniquement exclus des garanties mensuelles de rémunération apportées par la loi sur la réduction négociée du temps de travail alors que les entreprises pourront cumuler les dispositifs d'aide. Il lui demande quelles mesures sont envisagées pour combler cette lacune.
Texte de la REPONSE : La loi du 19 janvier 2000 relative à la réduction négociée du temps de travail établit une garantie de rémunération destinée à assurer le maintien de la rémunération des salariés payés au SMIC dans les entreprises qui ont réduit ou réduisent leur durée du travail à compter de l'entrée en vigueur de la loi du 13 juin 1998. Les entreprises ayant conclu des accords dans le cadre de la loi Robien ont bénéficié d'un dispositif spécifique d'allégements de charges, leur permettant de maintenir la rémunération des salariés lors de la réduction du temps de travail. Ainsi, les services déconcentrés du ministère de l'emploi et de la solidarité, qui ont examiné ces accords dans le cadre de la procédure de conventionnement, n'ont constaté aucune situation où le salaire n'aurait pas été intégralement compensé au niveau du SMIC. Sur la base de ce constat, et compte tenu des hausses de salaires qui ont pu intervenir après la signature de ces accords, il n'est pas apparu nécessaire d'élargir l'application de la garantie mensuelle de rémunération aux salariés des entreprises couverts par un accord Robien. La garantie de rémunération est de fait sans objet pour ces salariés.
SOC 11 REP_PUB Bourgogne O