Texte de la QUESTION :
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Selon un article publié dans le journal La Tribune (édition du 3 mars 2000), l'Autriche pourrait verser les premières indemnités, dès l'année 2000, aux 240 000 survivants du travail forcé sous le nazisme. Le total des compensations pourrait atteindre 10 milliards de schillings (720 millions d'euros). C'est pourquoi M. Jean Rigal demande à M. le secrétaire d'Etat à la défense, chargé des anciens combattants, de bien vouloir lui apporter des précisions sur ce dossier.
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Texte de la REPONSE :
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Le Gouvernement autrichien a, en effet, comme le Gouvernement allemand, décidé de procéder à l'indemnisation des victimes du travail forcé pendant la Seconde Guerre mondiale et souhaite y parvenir dans de brefs délais. Selon les informations disponibles, les législations allemande et autrichienne sur l'indemnisation des travailleurs forcés sont complémentaires : la fondation allemande indemnisera comme « travailleurs esclaves » l'ensemble des déportés, y compris ceux qui se trouvaient dans des commandos situés sur le territoire autrichien, ainsi que les « travailleurs forcés » affectés à des entreprises en Allemagne ou en territoires annexés ; l'Autriche prend en charge les « travailleurs forcés » des entreprises implantées dans l'espace autrichien. Les demandes d'indemnisation doivent être adressées directement, soit au bureau en France de l'Office international des migrations, bureau pour la France, 66, rue de Provence, 75009 Paris, soit à la Jewish National Claims against Germany, 15, 26th Street, New York, 10010, USA.
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