Texte de la QUESTION :
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La Poste vient d'informer le public qu'en raison du passage à la monnaie unique les timbres à valeur faciale libellée en francs ne pourront plus être utilisés. Dans cette communication, La Poste informe qu'une bourse d'échange sera mise en place pour les timbres non oblitérés. Un tel dispositif ne peut être que favorablement perçu. Cependant, son annonce suscite auprès des particuliers et des collectionneurs un certain nombre d'interrogations. Des précisions sont attendues sur divers points. Notamment si l'opération d'échange concerne tous les timbres-postes français émis depuis 1960 (nouveaux francs), quelle que soit la quantité à échanger et quelle que soit la valeur faciale. De même, des questions se posent afin de savoir si les timbres à tirage spécifique (avec surtaxe, aviation, TAAF...) sont également concernés par la bourse d'échange et selon quelles modalités. Aussi, M. André Godin souhaite-t-il que M. le secrétaire d'Etat à l'industrie lui fasse savoir quelles précisions sur la bourse d'échange suggérée par La Poste seront communiquées au public.
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Texte de la REPONSE :
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A de très rares exceptions près, tous les timbres-poste français émis depuis 1849 ont toujours pouvoir d'affranchissement. C'est pourquoi, après avoir recueilli les avis de tous les partenaires de la philatélie française, il a été décidé de maintenir le pouvoir d'affranchissement des timbres dont la valeur faciale est exprimée en francs au-delà du 1er janvier 2002. Dans les faits, les lettres affranchies avec des timbres en francs à partir du 1er janvier 2002 devraient représenter une part très faible du courrier : le timbre à validité permanente, dépourvu de valeur faciale, représente à lui seul 70 % du trafic ; La Poste émet des timbres à double affichage francs-euros depuis le 1er juillet 1999 ; enfin La Poste mettra en vente, dans son réseau, des timbres dont la valeur faciale sera exprimée exclusivement en euros à compter du 1er janvier 2002. Sur le plan pratique, cette mesure facilitera la vie des Français, qui n'auront pas à échanger leurs timbres en francs contre des timbres en euros. L'orientation retenue est également de nature à donner satisfaction aux philatélistes qui s'interrogeraient sur la valeur de leur collection à la suite du passage à l'euro, aux thématistes qui pourront, avec l'euro, poursuivre leur collection commencée en francs, aux professionnels qui souhaitaient conserver la valeur des timbres détenus en stock.
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