Texte de la REPONSE :
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Pour tenir compte des contraintes liées à la ruralité, les critères utilisés pour attribuer ou supprimer des emplois varient en fonction de l'importance dans les départements des petites écoles d'une à trois classes et des communes sans école publique. Un effort significatif a été réalisé pour les académies qui comme celle de Toulouse connaissent une augmentation démographique. Il a ainsi été décidé d'attribuer 73 postes d'enseignants du premier degré à l'académie de Toulouse et d'augmenter le contingent d'emplois dans le département de la Haute-Garonne de plus de 100 postes, ce qui, compte tenu des prévisions démographiques devrait préserver, voire légèrement améliorer le taux d'encadrement global des élèves (nombre d'emplois pour 100 élèves). Ainsi, les conditions d'enseignement dans le département de la Haute-Garonne devraient rester satisfaisantes et notamment dans les écoles des petites communes rurales. La qualité éducative du système scolaire en milieu rural isolé doit, en effet, être préservée et s'inscrire dans une action plus globale de maintien des activités et des services. La réalisation de cet objectif s'appuie sur le développement des réseaux ruraux d'éducation qui sont établis en partenariat avec les collectivités locales, sous forme de conventions. Ces réseaux devraient permettre l'amélioration de la scolarisation et de l'accueil en maternelle, la mise en place d'actions pédagogiques et d'activités périscolaires de soutien et une meilleure continuité des apprentissages. Ainsi, s'agissant de la préparation de la rentrée scolaire prochaine dans le département de la Haute-Garonne, il convient de saisir les autorités académiques qui déterminent les dotations des départements et sont, par conséquent, les mieux à même d'expliciter leur démarche.
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