Texte de la REPONSE :
|
A la suite de la tempête de fin décembre 1999, tous les départements ayant subi des dommages agricoles significatifs, soit au total 78, ont été reconnus sinistrés au titre des calamités agricoles. Cette reconnaissance a permis la prise en charge des dommages non assurables par le Fonds national de garantie contre les calamités agricoles, dont les taux d'indemnisation ont été exceptionnellement majorés de 10 points. Les exploitants sinistrés ont également pu bénéficier des prêts « calamités », assortis de taux d'intérêt exceptionnellement ramenés à 1,5 %. La reconnaissance du caractère de calamité, qui ouvre droit aux aides précitées, suppose, selon les termes de la loi, que les dommages non assurables présentent « une importance exceptionnelle ». Les aléas climatiques de moindre intensité, qui relèvent du niveau de risque auquel est habituellement exposée l'activité agricole, ne peuvent faire l'objet de ces mesures. Toutefois, sous certaines conditions, les offices agricoles ont pu apporter des aides spécifiques aux exploitants victimes d'intempéries. Dans le cadre de la tempête de fin 1999, une enveloppe globale de 400 millions de francs a été allouée à cet effet.
|