FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 47009  de  M.   Leroy Maurice ( Union pour la démocratie française-Alliance - Loir-et-Cher ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  29/05/2000  page :  3194
Réponse publiée au JO le :  23/10/2000  page :  6048
Rubrique :  enseignement secondaire
Tête d'analyse :  programmes
Analyse :  sciences de la vie et de la terre
Texte de la QUESTION : M. Maurice Leroy souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conditions d'enseignement des sciences de la vie et de la terre au collège. Les programmes actuels sont construits autour de travaux pratiques devant permettre aux élèves de participer activement à l'acquisition de leurs savoirs et savoir-faire. Or, plus de 90 % des classes ne travaillent pas en groupes restreints, d'effectifs inférieurs à dix-huit élèves sur les quatre années du collège, ce qui est en contradiction avec les objectifs annoncés dans les programmes officiels. Il lui demande les mesures qu'il entend mettre en oeuvre pour favoriser l'enseignement des sciences de la vie et de la terre, afin qu'il corresponde effectivement à deux heures d'enseignement hebdomadaire dont une heure et demie de travaux pratiques en groupes restreints.
Texte de la REPONSE : Le ministère de l'éducation nationale attache une grande importance à l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre, qui constitue une composante essentielle de la formation commune dispensée aux élèves et participe à leur éducation de futurs citoyens. La recherche d'une amélioration des conditions d'enseignement de cette discipline demeure une priorité constante des actions entreprises en sa faveur. A ce titre, l'organisation des enseignements en sixième, cinquième et quatrième offre aux équipes pédagogiques la possibilité de mettre en oeuvre des séquences à effectifs allégés. La souplesse horaire prévue par les textes permet en effet de dédoubler les classes ou de constituer trois groupes pour deux divisions. Dans le respect de l'autonomie pédagogique dont disposent les établissements et en fonction des moyens qui leur ont été attribués par l'inspecteur d'académie, sur la base du projet qui lui a été présenté, il revient ensuite au principal du collège, après avis de son conseil d'administration, de définir les modalités d'organisation de l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre. C'est pourquoi la détermination d'un seuil d'effectif pour l'organisation de travaux pratiques ne peut être retenue. Cette mesure contraindrait l'ensemble des collèges à adopter un mode d'organisation uniforme et serait susceptible de restreindre l'autonomie dont disposent les équipes professorales de sciences de la vie et de la Terre pour renforcer l'enseignement de leur discipline au travers des choix arrêtés au niveau de l'établissement dans son projet pédagogique.
UDF 11 REP_PUB Centre O