FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 47589  de  M.   Landrain Édouard ( Union pour la démocratie française-Alliance - Loire-Atlantique ) QE
Ministère interrogé :  santé et handicapés
Ministère attributaire :  santé et handicapés
Question publiée au JO le :  12/06/2000  page :  3537
Réponse publiée au JO le :  31/07/2000  page :  4612
Rubrique :  enseignement supérieur
Tête d'analyse :  professions de santé
Analyse :  programmes. médecins. gynécologie médicale et obstétrique. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Edouard Landrain interroge Mme la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés au sujet de l'avenir de la gynécologie médicale. Faute d'un enseignement spécifique de la gynécologie médicale, les gynécologues de ville risquent de disparaître. L'abandon de cette spécialité peut contraindre les patients à recourir à la solution chirurgicale. Pour éviter cette situation, un diplôme spécifique délivrant l'autorité d'une compétence particulière est la seule solution. Le comité de défense de la gynécologie médicale agit actuellement pour la restauration de la spécialité universitaire de gynécologie médicale dans le cadre de la prochaine réforme des études. Compte tenu de la légitimité des revendications exprimées, il aimerait savoir ce que le Gouvernement compte entreprendre pour donner satisfaction aux professionnels concernés.
Texte de la REPONSE : La secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés tient à rassurer l'honorable parlementaire sur la question du maintien de la gynécologie médicale. Tout a été fait pour consolider cet enseignement, considérant qu'il s'agit d'une discipline essentielle pour la santé des femmes. Un enseignement spécifique de gynécologie médicale vient d'être restauré. La secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés a en effet proposé que le DES actuel de gynécologie obstétrique devienne un DES de gynécologie médicale et gynécologie obstétrique, c'est-à-dire un DES à deux options, l'une médicale, l'autre chirurgicale et obstétricale. Ce projet a reçu l'approbation de tous les partenaires concernés et en particulier de la Société française de gynécologie médicale, de la Fédération des collèges de gynécologie médicale et du Collège national des gynécologues et obstétriciens.Les maquettes pratique et théorique de ce nouveau cursus de formation sont désormais finalisées. Elles vont faire l'objet, dans les tous prochains jours, d'un arrêté du ministre de l'éducation nationale et seront opérationnelles dès novembre 2000. Le nombre global d'internes autorisés à choisir le nouveau DES de gynécologie obstétrique et gynécologie médicale sera progressivement augmenté pour aboutir à 200 par an en 2002, avec un nombre d'internes en gynécologie médicale qui représentera environ 30 % de l'effectif. La secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés a demandé au comité de suivi, mis en place pour élaborer cette nouvelle maquette de formation, de poursuivre sa tâche en veillant pendant les mois à venir à ce que les intérêts des deux filières soient communément respectés.
UDF 11 REP_PUB Pays-de-Loire O