Texte de la QUESTION :
|
M. Georges Tron attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur la situation de la scène nationale d'Evry et de l'Essonne. La participation de l'Etat au financement de la Scène nationale d'Evry et de l'Essonne, malgré une augmentation de 600 000 francs sur trois ans, passera donc de 28,40 % en 1998 à 27,43 % en 2001. La part de l'Etat dans les subventions des scènes nationales situées dans des contextes comparables comme Cergy-Pontoise et Melun-Sénart est nettement supérieure puisqu'elle atteint respectivement 34,25 % et 39,17 %. La subvention du ministère de la culture attribuée à la Scène d'Evry et de l'Essonne est insuffisante et ne permet pas à cet établissement de développer son action à la mesure des besoins et des enjeux de ce département. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour remédier à cette situation.
|
Texte de la REPONSE :
|
La ministre de la culture et de la communication soutient activement la scène nationale d'Evry et de l'Essonne, défend les orientations développées par son directeur, Bernard Castera, et revalorise conséquemment sa dotation qui se situe dans la moyenne nationale du réseau. En ce qui concerne la participation de l'Etat dans l'ensemble des subventions publiques, il n'y a pas de pourcentage de référence ; d'autres critères, comme le projet artistique ou l'implication des autres partenaires, déterminent la dotation consacrée à un lieu. Dans le cas de la scène nationale d'Evry et de l'Essonne, il y a lieu de se réjouir de l'engagement croissant du département qui marque ainsi la volonté de participer désormais de façon significative, aux côtés de l'état et de la ville d'Evry, au devenir de ce lieu.
|