FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 48176  de  M.   Cornut-Gentille François ( Rassemblement pour la République - Haute-Marne ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  26/06/2000  page :  3764
Réponse publiée au JO le :  23/10/2000  page :  6052
Rubrique :  enseignement secondaire
Tête d'analyse :  programmes
Analyse :  sciences de la vie et de la terre
Texte de la QUESTION : M. François Cornut-Gentille attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la nécessité d'organiser les enseignements des sciences de la vie et de la terre autour de la démarche expérimentale. Cette approche pédagogique facilite l'acquisition des savoirs et développe le sens pratique des élèves. Or, à ce jour, plus de 90 % des classes de collège ne peuvent mettre en place des groupes restreints inférieurs à 18 élèves sur les 4 années de scolarité, rendant impossible toute démarche scientifique basée sur des activités pratiques. Aussi, il lui demande de préciser les mesures que compte adopter le Gouvernement pour faciliter la mise en place de classes de collège à effectif réduit permettant l'enseignement des sciences de la vie et de la terre à partir d'une pédagogie fondée sur l'expérimentation.
Texte de la REPONSE : Le ministère de l'éducation nationale attache une grande importance à l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre, qui constitue une composante essentielle de la formation commune dispensée aux élèves et participe à leur éducation de futurs citoyens. La recherche d'une amélioration des conditions d'enseignement de cette discipline demeure une priorité constante des actions entreprises en sa faveur. A ce titre, l'organisation des enseignements en sixième, cinquième et quatrième offre aux équipes pédagogiques la possibilité de mettre en oeuvre des séquences à effectifs allégés. La souplesse horaire prévue par les textes permet en effet de dédoubler les classes ou de constituer trois groupes pour deux divisions. Dans le respect de l'autonomie pédagogique dont disposent les établissements et en fonction des moyens qui leur ont été attribués par l'inspecteur d'académie, sur la base du projet qui lui a été présenté, il revient ensuite au principal du collège, après avis de son conseil d'administration, de définir les modalités d'organisation de l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre. C'est pourquoi la détermination d'un seuil d'effectif pour l'organisation de travaux pratiques ne peut être retenue. Cette mesure contraindrait l'ensemble des collèges à adopter un mode d'organisation uniforme et serait susceptible de restreindre l'autonomie dont disposent les équipes professorales de sciences de la vie et de la Terre pour renforcer l'enseignement de leur discipline au travers des choix arrêtés au niveau de l'établissement dans son projet pédagogique.
RPR 11 REP_PUB Champagne-Ardenne O