FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 48343  de  M.   Alary Damien ( Socialiste - Gard ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  03/07/2000  page :  3884
Réponse publiée au JO le :  23/10/2000  page :  6052
Rubrique :  enseignement secondaire
Tête d'analyse :  programmes
Analyse :  sciences de la vie et de la terre
Texte de la QUESTION : M. Damien Alary attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conditions d'enseignement de la biologie et de la géologie dans les collèges. Les programmes d'enseignement des sciences de la vie et de la terre (SVT) sont construits autour de travaux pratiques destinés à faire participer activement les élèves. Or, actuellement, ces conditions ne peuvent être appliquées du fait que la majorité des classes en collège ne bénéficie pas de petits groupes d'élèves. L'approche expérimentale et concrète des SVT en groupes restreints a pourtant de nombreux avantages, et permet notamment de lutter contre l'échec scolaire. En conséquence, il lui demande quelles sont ses intentions afin que l'enseignement des sciences de la vie et de la terre soit effectivement de deux heures, dont une heure trente de travaux pratiques en groupes restreints inférieurs à dix-huit élèves.
Texte de la REPONSE : Le ministère de l'éducation nationale attache une grande importance à l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre, qui constitue une composante essentielle de la formation commune dispensée aux élèves et participe à leur éducation de futurs citoyens. La recherche d'une amélioration des conditions d'enseignement de cette discipline demeure une priorité constante des actions entreprises en sa faveur. A ce titre, l'organisation des enseignements en sixième, cinquième et quatrième offre aux équipes pédagogiques la possibilité de mettre en oeuvre des séquences à effectifs allégés. La souplesse horaire prévue par les textes permet en effet de dédoubler les classes ou de constituer trois groupes pour deux divisions. Dans le respect de l'autonomie pédagogique dont disposent les établissements et en fonction des moyens qui leur ont été attribués par l'inspecteur d'académie, sur la base du projet qui lui a été présenté, il revient ensuite au principal du collège, après avis de son conseil d'administration, de définir les modalités d'organisation de l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre. C'est pourquoi la détermination d'un seuil d'effectif pour l'organisation de travaux pratiques ne peut être retenue. Cette mesure contraindrait l'ensemble des collèges à adopter un mode d'organisation uniforme et serait susceptible de restreindre l'autonomie dont disposent les équipes professorales de sciences de la vie et de la Terre pour renforcer l'enseignement de leur discipline au travers des choix arrêtés au niveau de l'établissement dans son projet pédagogique.
SOC 11 REP_PUB Languedoc-Roussillon O