Texte de la REPONSE :
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Le contentieux privé entre la France et la République populaire de Chine porte, d'une part, sur les titres d'emprunt chinois et, d'autre part, sur la spoliation des biens de personnes privées. Il s'agit plus particulièrement : d'une dizaine d'emprunts du gouvernement chinois et de compagnies de chemin de fer lancés par ce gouvernement avant la Première Guerre mondiale dont le remboursement a été suspendu par les autorités chinoises ; des biens appartenant à des personnes physiques ou morales françaises qui ont été spoliés à l'occasion de l'avènement du communisme en 1949. Les autorités françaises ne manquent pas depuis de longues années d'exprimer auprès des autorités chinoises la nécessité d'aboutir à un règlement rapide et satisfaisant de cette question et sont disposées à ouvrir des négociations en ce sens. Elles n'ont pu pour l'heure progresser dans cette voie, faute d'intérêt réel de la partie chinoise. Il va de soi que dès que des progrès suffisamment substantiels auront été enregistrés, les personnes concernées seront immédiatement informées.
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