Rubrique :
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aquaculture et pêche professionnelle
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Tête d'analyse :
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écrevisses
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Analyse :
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races autochtones. protection
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Texte de la QUESTION :
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M. Jacques Godfrain attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche à propos de la réglementation de la pêche, le transport et la vente des écrevisses dans notre pays. En effet, on trouve en France trois types d'écrevisses : les écrevisses autochtones françaises dont la vente est autorisée si elles sont vivantes mais dont le nombre a fortement diminué du fait de la pollution et de la maladie (en particulier l'aphanomycose venue de l'Amérique), les écrevisses exotiques dont l'élevage en France a été développé avec succès mais dont le transport et la vente sont actuellement interdits, ce qui provoque une prolifération de ce groupe au détriment des écrevisses françaises, les écrevisses importées vivantes de Turquie et destinées à la vente et dont l'importation dépasse les 1 000 tonnes par an. Il lui demande en conséquence si une nouvelle réglementation peut être envisagée dans le but de favoriser la sauvegarde et le repeuplement des écrevisses autochtones avant qu'elles ne soient inscrites au registre des espèces disparues et de permettre l'exploitation des écrevisses exotiques élevées en France.
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Texte de la REPONSE :
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L'association des astaciculteurs de France a proposé des aménagements à la législation relative à la sauvegarde des écrevisses autochtones et à l'exploitation des écrevisses exotiques qui ont été transmis au ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement. Le ministère de l'agriculture et de la pêche, qui porte une attention particulière à la situation actuelle des astaciculteurs, va lui-même saisir de cette question le ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, qui a en charge la gestion des ressources piscicoles.
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