Question N° :
49265
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de
M.
Lamy Robert
(
Rassemblement pour la République
- Rhône
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QE
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Ministère interrogé : |
éducation nationale
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Ministère attributaire : |
éducation nationale
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Question publiée au JO le :
24/07/2000
page :
4327
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Réponse publiée au JO le :
23/10/2000
page :
6054
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Rubrique :
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enseignement secondaire
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Tête d'analyse :
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programmes
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Analyse :
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sciences de la vie et de la terre
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Texte de la QUESTION :
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M. Robert Lamy attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les inquiétudes exprimées par les professeurs de biologie et de géologie concernant les contradictions au niveau du collège entre les objectifs annoncés par les programmes et les conditions d'enseignement des sciences de la vie et de la terre. En effet, les programmes actuels sont construits autour de travaux pratiques durant lesquels les élèves doivent participer de façon active à l'acquisition de leurs savoir et savoir-faire, et pourtant plus de 90 % des classes en collège n'ont pas de groupes restreints inférieurs à dix-huit élèves sur les quatre années de collège. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour que l'enseignement des sciences de la vie et de la terre en collège soit effectivement de 2 heures dont 1 h 30 de travaux pratiques en groupes restreints inférieurs à dix-huit élèves.
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Texte de la REPONSE :
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Le ministère de l'éducation nationale attache une grande importance à l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre, qui constitue une composante essentielle de la formation commune dispensée aux élèves et participe à leur éducation de futurs citoyens. La recherche d'une amélioration des conditions d'enseignement de cette discipline demeure une priorité constante des actions entreprises en sa faveur. A ce titre, l'organisation des enseignements en sixième, cinquième et quatrième offre aux équipes pédagogiques la possibilité de mettre en oeuvre des séquences à effectifs allégés. La souplesse horaire prévue par les textes permet en effet de dédoubler les classes ou de constituer trois groupes pour deux divisions. Dans le respect de l'autonomie pédagogique dont disposent les établissements et en fonction des moyens qui leur ont été attribués par l'inspecteur d'académie, sur la base du projet qui lui a été présenté, il revient ensuite au principal du collège, après avis de son conseil d'administration, de définir les modalités d'organisation de l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre. C'est pourquoi la détermination d'un seuil d'effectif pour l'organisation de travaux pratiques ne peut être retenue. Cette mesure contraindrait l'ensemble des collèges à adopter un mode d'organisation uniforme et serait susceptible de restreindre l'autonomie dont disposent les équipes professorales de sciences de la vie et de la Terre pour renforcer l'enseignement de leur discipline au travers des choix arrêtés au niveau de l'établissement dans son projet pédagogique.
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