Rubrique :
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cérémonies publiques et fêtes légales
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Tête d'analyse :
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journée nationale de la Résistance
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Analyse :
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création
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Texte de la QUESTION :
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M. Eric Besson attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la défense, chargé des anciens combattants, sur l'importance des cérémonies qui se sont déroulées dans toute la France le 27 mai 2000 pour commémorer le souvenir de ce que fut la Résistance, c'est-à-dire le refus à la soumission, à la collaboration, à l'occupation nazie. Cette journée de la « Mémoire » qui a vu le jour à l'initiative de la Drôme, il y a quelques années, est organisée maintenant à la même date et dans le même esprit dans la quasi-totalité des départements français. Cette journée se veut l'expression plurielle des résistances de l'époque 1940-1945 qui furent progressivement regroupées et unies par la volonté du général de Gaulle et l'action décisive de Jean Moulin sur le territoire français. Ce groupement général fut scellé le 27 mai 1943 par la formation du Conseil national de la Résistance. Cette date du 27 mai, chargée de symboles, a été tout naturellement choisie pour l'organisation, chaque année, de la Journée nationale de la Résistance. Il lui demande la suite qu'il envisage de réserver à la demande d'officialisation de cet hommage national soutenu à ce jour par un nombre toujours important de sympathisants de toutes les sensibilités.
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Texte de la REPONSE :
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L'honorable parlementaire souhaite que le 27 mai, jour anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance en 1943, soit célébré comme journée nationale de la Résistance. Le secrétaire d'Etat à la défense ne peut que se féliciter de ce voeu qui permettrait de conserver la mémoire d'un aspect particulier de l'histoire du second conflit mondial sur notre territoire, d'une époque tragique et glorieuse. Il relève du devoir de mémoire de transmettre à la jeunesse et à l'ensemble des générations futures les leçons d'humanité, de solidarité et de défense des valeurs qu'illustre la Résistance. C'est tout le sens de la politique de mémoire menée par le secrétaire d'Etat. Il tient à préciser notamment, à ce sujet, que le ministère de l'éducation nationale organise chaque année en collaboration avec ses services et avec l'appui des enseignants et des associations de combattants, le concours national de la Résistance et de la déportation. C'est dans le même esprit que sont encouragés dans les collèges les programmes d'action éducative consacrés à la Résistance ainsi que les voyages d'étude sur les hauts lieux de la Seconde Guerre mondiale. L'idée de s'appuyer sur la date du 27 mai pour faire réfléchir les jeunes des écoles et des lycées à l'esprit de la Résistance, incarné par le concours national de la Résistance, mérite d'être examinée. Le secrétaire d'Etat à la défense n'y serait pas opposé dès lors que cette date rencontrerait un consensus des parlementaires et des associations de résistants. Il est, en effet, juste et indispensable que soient à l'honneur ceux qui ont été les acteurs de la libération de la France, ceux qui ont incarné les valeurs de la République.
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