Texte de la QUESTION :
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M. Léonce Deprez ayant noté avec intérêt les éléments d'information fournis en réponse à sa question écrite n° 47904 du 19 juin 2000, relative aux propositions de la Fédération d'écoles supérieures d'ingénieurs et de cadres (FESIC), appelle, de nouveau, l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le souhait de ces écoles d'être considérées à égalité avec les autres établissements de même niveau. En effet, elles ont les mêmes habilitations, leur qualité et leur réputation ne sont plus à faire auprès des entreprises, des familles et des services tant ministériels qu'académiques. L'insertion professionnelle des diplômés est immédiate. Aussi apparaît-il normal que l'Etat contribue d'une manière plus significative au financement des études de ces étudiants, ce qui n'est pas le cas, tant s'en faut, puisque, à défaut de connaître à ce jour le montant du financement de l'Etat au titre de l'exercice 2000, il suffit de rappeler qu'il est de 6 350 francs par étudiant alors que chacun d'entre eux paie, en moyenne, 30 000 francs. A la veille de la prochaine rentrée universitaire, il lui demande si une décision significative ne s'impose pas à l'égard des écoles supérieures d'ingénieurs et de cadres qui contribuent au rayonnement scientifique, industriel et culturel de la France.
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