FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 51008  de  M.   Aschieri André ( Radical, Citoyen et Vert - Alpes-Maritimes ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale
Ministère attributaire :  éducation nationale
Question publiée au JO le :  18/09/2000  page :  5328
Réponse publiée au JO le :  23/10/2000  page :  6056
Rubrique :  enseignement secondaire
Tête d'analyse :  programmes
Analyse :  sciences de la vie et de la terre
Texte de la QUESTION : M. André Aschieri appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre en collège. Les programmes de ces matières sont construits autour de travaux pratiques, qui permettent aux élèves de participer de façon active à leur savoir. Cette approche expérimentale en groupe restreint permet de développer les chances de réussite des collégiens et d'intégrer plus aisément les contenus des matières fondamentales telles que le français ou les mathématiques. Aussi, il apparaît indispensable que les SVT fassent l'objet d'un enseignement minimum de deux heures hebdomadaires, dont une heure trente en groupe restreint. Il lui demande de lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour assurer aux élèves un enseignement dans les meilleures conditions.
Texte de la REPONSE : Le ministère de l'éducation nationale attache une grande importance à l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre, qui constitue une composante essentielle de la formation commune dispensée aux élèves et participe à leur éducation de futurs citoyens. La recherche d'une amélioration des conditions d'enseignement de cette discipline demeure une priorité constante des actions entreprises en sa faveur. A ce titre, l'organisation des enseignements en sixième, cinquième et quatrième offre aux équipes pédagogiques la possibilité de mettre en oeuvre des séquences à effectifs allégés. La souplesse horaire prévue par les textes permet en effet de dédoubler les classes ou de constituer trois groupes pour deux divisions. Dans le respect de l'autonomie pédagogique dont disposent les établissements et en fonction des moyens qui leur ont été attribués par l'inspecteur d'académie, sur la base du projet qui lui a été présenté, il revient ensuite au principal du collège, après avis de son conseil d'administration, de définir les modalités d'organisation de l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre. C'est pourquoi la détermination d'un seuil d'effectif pour l'organisation de travaux pratiques ne peut être retenue. Cette mesure contraindrait l'ensemble des collèges à adopter un mode d'organisation uniforme et serait susceptible de restreindre l'autonomie dont disposent les équipes professorales de sciences de la vie et de la Terre pour renforcer l'enseignement de leur discipline au travers des choix arrêtés au niveau de l'établissement dans son projet pédagogique.
RCV 11 REP_PUB Provence-Alpes-Côte-d'Azur O