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Texte de la QUESTION :
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M. Georges Sarre attire l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur la dégradation des conditions d'exercice de la profession des gynécologues-obstétriciens. La gynécologie obstétrique est une discipline qui connaît aujourd'hui de grandes difficultés, conséquence en particulier des restructurations et des impératifs sécuritaires. D'une part, des maternités privées dans de nombreuses villes ont disparu, provoquant un afflux de patientes vers les hôpitaux publics, d'autre part, les moyens financiers nécessaires n'ont pas été accordés pour répondre aux nouvelles normes imposées par la loi depuis 1998, qui visent à améliorer les locaux des maternités (salles de travail, chambres), augmenter le personnel (sages-femmes, aides-soignantes) et assurer l'entière disponibilité des médecins (gynécologues-obstétriciens, anesthésistes, pédiatres). Le personnel manque et travaille dans des conditions de plus en plus difficiles. Les médecins accoucheurs des maternités publiques, en particulier, ont du mal à respecter le repos de sécurité après une nuit de permanence. Peu reconnus, fatigués, démotivés, ces médecins ne peuvent plus assumer le poids de l'aléa obstétrical, sans compter demain, la réforme de la loi I.V.G., qui devrait avoir pour conséquence de créer une pression supplémentaire sur les services de gynécologie-obstétrique et leur personnel. Cette spécialité n'attire plus. La relève des médecins accoucheurs n'est plus assurée. Il aimerait savoir ce que compte faire le Gouvernement pour remédier à cette situation.
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