FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 53305  de  M.   Michel Jean-Pierre ( Radical, Citoyen et Vert - Haute-Saône ) QE
Ministère interrogé :  intérieur
Ministère attributaire :  intérieur
Question publiée au JO le :  06/11/2000  page :  6317
Réponse publiée au JO le :  19/11/2001  page :  6629
Rubrique :  professions de santé
Tête d'analyse :  médecins
Analyse :  permanences. rémunérations. recouvrement
Texte de la QUESTION : M. Jean-Pierre Michel appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la prise en charge des émoluments du praticien qui effectue un examen médical spécifiant qu'une personne découverte en état d'ivresse publique et manifeste ne nécessite pas une mesure d'hospitalisation, et peut donc être placée par les forces de l'ordre en chambre de dégrisement ; en effet, en l'absence de structure médicale d'urgence, notamment dans les zones rurales, le recours au médecin généraliste de garde est la seule solution possible ; dans les cas fréquents où les mis en cause n'ont pas les moyens de régler eux-mêmes la prestation du médecin, il lui demande sur quels crédits cette dépense peut être imputée.
Texte de la REPONSE : Avant d'être retenue dans des locaux de police, une personne interpellée en état d'ivresse publique manifeste doit être soumise à un examen médical, afin de déterminer si son état est compatible avec cette mesure ou s'il nécessite une admission en milieu hospitalier ou un examen complémentaire. Le ministre délégué à la santé a saisi la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie en avril dernier aux fins de réunir les ministères concernés afin d'arrêter les modalités de prise en charge des examens médicaux des personnes interpellées en état d'ivresse publique manifeste. Les modalités de cet examen médical sont prévues par deux circulaires de la direction générale de la santé des 16 juillet 1973 et 9 octobre 1975.
RCV 11 REP_PUB Franche-Comté O