FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 5349  de  M.   Perrut Bernard ( Union pour la démocratie française - Rhône ) QE
Ministère interrogé :  éducation nationale, recherche et technologie
Ministère attributaire :  éducation nationale, recherche et technologie
Question publiée au JO le :  27/10/1997  page :  3649
Réponse publiée au JO le :  16/02/1998  page :  895
Rubrique :  enseignement
Tête d'analyse :  médecine scolaire et universitaire
Analyse :  effectifs de personnel. médecins
Texte de la QUESTION : M. Bernard Perrut appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la situation de la médecine scolaire qui va se dégradant alors qu'aucune création de poste de médecin n'est prévue dans le projet de budget pour 1998. Cette médecine est en effet une spécialité pour laquelle les vacataires recrutés n'ont pas nécessairement reçu la formation correspondant aux besoins de cette mission au sein de l'éducation nationale. Cette absence de création de postes, si elle était confirmée, serait très mal perçue par l'ensemble des médecins de l'éducation nationale qui cherchent toujours à mieux répondre aux attentes des élèves, dans des conditions de travail pas toujours faciles. Il lui demande donc s'il ne juge pas opportun de prévoir les crédits nécessaires pour assurer le recrutement de véritables médecins scolaires, dans l'intérêt des élèves aussi bien que de l'institution de l'éducation nationale.
Texte de la REPONSE : La réforme du service médical de l'éducation nationale entreprise par le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie et la ministre chargée de l'enseignement scolaire est l'aboutissement d'une vaste concertation à laquelle les médecins scolaires furent associés et dont le point d'orgue fut la table ronde organisée, sur ce sujet, en juillet dernier. Cette réforme qui satisfait à nombre des souhaits et des orientations que contient le rapport du haut comité de la santé publique, comprend trois grands axes : l'amélioration du suivi sanitaire des élèves en difficulté, l'éducation à la santé et à la responsabilité et la prévention dans les établissements. Malgré un contexte budgétaire difficile lié à la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un effort budgétaire conséquent a été réalisé afin d'accompagner la mise en oeuvre de cette e réforme. Ainsi, pour 1998, il a été de créé er 300 emplois d'assistantes sociales et 300 autres d'infirmières. de surcrôit, 20 millions de francs de crédits de vacations ont été alloués à la médecine scolaire, soit l'équivalent de 150 emploi-temps plein. Pour permettre aux recteurs de répondre aux besoins les plus urgents, la moitié de cette enveloppe leur a été déléguée dès la rentrée 1997. Enfin tous les emplois actuellement vacants de médecins de l'éducation nationale seront proposés au recrutement en 1998. Ainsi, une soixantaine de postes seront pourvus par voie de concours.
UDF 11 REP_PUB Rhône-Alpes O