Texte de la REPONSE :
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Le Gouvernement est très attaché au statut européen de Strasbourg, dont la symbolique de paix et de réconciliation entre l'Allemagne et la France conserve, cinquante ans après la déclaration de Robert Schuman, toute sa force. Il soutient en particulier l'ancrage du Parlement européen dans cette ville et y consacre des moyens importants. Ainsi, l'Etat a favorisé la construction à Strasbourg d'un nouvel édifice pour le Parlement européen, comprenant un hémicycle, des bureaux et des salles de réunion. Le Gouvernement a d'ailleurs versé, début 1999, une somme de 40 millions de francs pour permettre l'achèvement du nouveau bâtiment (IPE IV) dans les délais impartis. Conscient des difficultés que rencontrent certains élus européens pour rejoindre le siège du Parlement, le Gouvernement consent des efforts importants pour améliorer l'accès à Strasbourg, dans le cadre du contrat triennal 2000-2002 signé le 1er juillet 2000 entre l'Etat et les collectivités locales. Des liaisons vers Copenhague, Milan et Vienne par vols quotidiens ont ainsi été attribuées à des compagnies aériennes qui bénéficient de subventions d'équilibre de l'Etat. De nouveaux appels d'offres vers Madrid, Rome et Lisbonne viennent justement d'être publiés au Journal officiel des Communautés européennes, et les réponses seront examinées à la fin du mois de décembre. Au total, le montant des subventions de l'Etat inscrit dans le contrat triennal pour l'ensemble de ces liaisons aériennes pourrait s'élever à 80 millions de francs (article 42-37 du budget du ministère des Affaires étrangères consacré au soutien à la vocation de la dimension européenne de Strasbourg). Enfin, les autorités françaises s'efforcent de rendre moins contraignantes les règles qui s'appliquent au trafic aérien dans cette partie nord-est de la France.
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