Texte de la QUESTION :
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M. Henry Chabert attire l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur la situation actuelle des gynécologues obstétriciens. En effet, il manque actuellement des gynécologues obstétriciens réalisant des accouchements. La formation universitaire ancienne ouvrait la possibilité de devenir accoucheur soit par le certificat d'études spécialisée (CES), soit par l'internat associé ou non à l'assistanat. Avec la disparition de la première formation, il existe de moins en moins d'accoucheurs. Aucune mesure précise n'est prise pour le futur. Augmenter le nombre d'internes pour la spécialité de gynécologie médicale et de gynécologie obstétricale n'aboutira pas à une augmentation suffisante du nombre des accoucheurs. Malgré la mise en place d'un programme tendant à renforcer le nombre de professionnels en gynécologie médicale et en gynécologie obstétricale, beaucoup de difficultés subsistent. Aussi, il souhaite connaître le point de vue du Gouvernement et les mesures que qu'elle envisage de prendre pour inciter une partie des gynécologues obstétriciens à choisir la profession d'accoucheurs.
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