Texte de la REPONSE :
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La garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire l'intérêt qu'elle porte aux conditions de vie et de travail des personnels pénitentiaires victimes d'agressions. La mission des personnels pénitentiaires, trop souvent méconnue, est essentielle à la République. Elle est partie intégrante de la justice, dont elle assure l'exécution des décisions et contribue à garantir le droit à la sécurité des citoyens. Cette mission, menée à bien dans des conditions de travail souvent ingrates et difficiles, expose les personnels pénitentiaires à de multiples agressions tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des établissements. Conscient des agressions auxquelles sont trop souvent confrontés les personnels pénitentiaires, le Gouvernement, qui se tient aux côtés des victimes de ces actes intolérables et inacceptables, place l'administration pénitentiaire au coeur de ses préoccupations. Aussi, il a récemment été décidé de renforcer l'autorité des personnels pénitentiaires victimes de crimes et délits du fait de leurs fonctions d'améliorer leur protection juridique et l'aide aux agents victimes de violences graves. C'est à ce titre que la mise en place d'un dispositif de protection juridique des personnels victimes d'agression, notamment par la création dans chaque direction régionale d'une cellule juridique et l'élaboration d'instructions relatives au suivi tant juridique que psychologique des personnels concernés, est en cours d'élaboration. Par ailleurs, le Premier ministre a rappelé que la situation des prisons françaises justifie un débat national, que permettra la discussion du projet de loi d'orientation pénitentiaire. Ce projet comprendra en particulier des dipositions relatives aux missions des personnels pénitentiaires, dont les métiers méritent une reconnaissance particulière, à l'organisation de leur travail et à leur formation.
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