Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Marc Nudant appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur la situation d'un organisme HLM qui a réalisé depuis plusieurs années, sur fonds propres exclusivement (à défaut de pouvoir obtenir un financement PALULOS), un certain nombre de travaux d'amélioration du confort, mise aux normes, modernisation, sur un groupe d'immeubles construits en 1950 en petits collectifs, ce qui conduit à une majoration progressive du taux des loyers pratiqués qui, quoique encore très faibles au regard du taux du marché, ont atteint le niveau maximum autorisé par le convention conclue avec l'Etat. Des modifications de plan de circulation à proximité immédiate de ces bâtiments nécessitent un renforcement de l'isolation acoustique de ces immeubles et va conduire à un investissement financier très lourd de la part de l'organisme HLM. Déduction faite de la PALULOS, la charge financière des travaux afférents à cette réhabilitation ne peut en effet, en l'état actuel de la réglementation, être compensée par une augmentation de loyers, sauf à amoindrir encore la capacité d'autofinancement de l'organisme. La question se pose donc de savoir si, dans un tel cas d'espèce, il est possible d'obtenir une dérogation, par autorisation de déplafonnement du loyer fixé par la convention, pour permettre l'accès au financement par prêts de cette opération dictée par un événement que l'organisme ne maîtrise pas. Il convient d'ajouter dans l'exemple retenu que le loyer du groupe se situe à environ 35 % en dessous du PLUS et que la CDC appuyée par la MILOS estime que l'organisme ne peut plus recourir à la péréquation globale de son parc pour emprunter sur ce groupe sans recalage du loyer d'équilibre.
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