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Texte de la QUESTION :
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M. Jacques Godfrain attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité à propos du manque crucial de médecins anesthésistes-réanimateurs en France. En effet, depuis une quinzaine d'années, on assiste à une chute spectaculaire du nombre des formations d'anesthésistes qui est passé de 500 à 90. De plus, lorsqu'un nouveau spécialiste est formé, deux partent à la retraite. Or le besoin en médecin anesthésistes-réanimateurs augmente car ils exercent aussi bien lors d'interventions chirurgicales que pour les endoscopies digestives, pour les accouchements ou aux services d'urgence des SAMU et SMUR. Il lui demande en conséquence ce que le Gouvernement envisage de faire pour remédier à ce problème qui va aller en s'aggravant dans les prochaines années si rien n'est fait pour que cette profession attire à nouveau les jeunes étudiants en médecine.
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Texte de la REPONSE :
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Les difficultés posées par le recrutement de médecins anesthésistes ont fait l'objet de plusieurs études, à la suite desquelles un certain nombre de décisions ont été prises pour augmenter le nombre de spécilistes formés. Ainsi, depuis 1999, une filière spécifique de formation a été créée pour l'anesthésie-réanimation. Elle a pour objectif de garantir, chaque année, la formation d'un certain nombre de spécialistes. Le nombre d'anesthésistes formés, qui était en 1998 de 150, a ainsi été porté à 182 en 1999, puis à 200 en 2000 et 205 en 2001. Ainsi, le renouvellement des effectifs est assuré dans la spécialité. Il convient par ailleurs d'observer qu'avec des effectifs qui atteignent 10 043 au 1er janvier 2001 la densité des anesthésistes en France est de 14,4 pour 100 0000 habitants, soit bien supérieure à la plupart des autres pays de l'Europe.
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