Texte de la QUESTION :
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M. Pierre Micaux attire l'attention de M. le Premier ministre sur la situation des entreprises chargées de commercialiser les viandes, dont le chiffre d'affaires a chuté considérablement ces dernières semaines en raison de la crise de la « vache folle ». En effet, ces professionnels s'inquiètent de la forte baisse d'activité enregistrée ces derniers temps et craignent, à très court terme, des problèmes sérieux de trésorerie. Il va sans dire que la baisse d'activité engendre de surcroît des mises en chômage technique des personnels et parfois même l'arrêt total d'activité. En conséquence, il lui demande d'envisager le plus rapidement possible la mise en oeuvre d'un dispositif d'aide conjoncturelle et un dispositif immédiat d'aide à la trésorerie permettant à ces entreprises de faire face à leurs échéances et autres charges.
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Texte de la REPONSE :
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L'honorable parlementaire attire l'attention de M. le Premier ministre sur les difficultés rencontrées par les entreprises chargées de commercialiser les viandes, dont le chiffre d'affaires a chuté considérablement en raison de la crise de la « vache folle ». La filière bovine traverse actuellement une crise d'une gravité exceptionnelle liée à une baisse importante de la consommation de viande. Des mesures spécifiques ont été prises par le Gouvernement en faveur des entreprises de l'aval de la filière bovine, négociants, abattoirs et industries de transformation qui sont confrontés depuis plusieurs semaines à une baisse brutale de leur activité. Le Gouvernement a ainsi mis en oeuvre un dispositif d'indemnisation à 100 % du chômage partiel pour les entreprises, des reports des cotisations patronales, l'ouverture d'une enveloppe de 500 millions de francs de prêts bonifiés à 1,5 %, ainsi qu'une mesure d'aide à la promotion des volailles à l'exportation. L'action déterminée du Gouvernement sur le plan européen a permis de réelles avancées en terme de gestion commune de cette crise d'une gravité sans précédent. M. le Premier ministre s'engage à poursuivre cet engagement tant au niveau communautaire que national, pour accompagner ce secteur dans la période difficile qu'il traverse.
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