Texte de la REPONSE :
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La préservation et la transmission des patrimoines culturels et linguistiques des régions françaises constitue une des missions du système éducatif à laquelle le ministre de l'éducation nationale accorde la plus grande attention. Si le franco-provençal présente, dans son vocabulaire, dans sa syntaxe - au demeurant de manière limitée -, ainsi que dans sa phonétique, des formes propres, celles ci ne peuvent être considérées comme des éléments d'une langue spécifique. En outre, le caractère quasi exclusivement oral que revêt son utilisation dans son aire géographique et l'absence de références littéraires le concernant ne sauraient placer le franco-provençal dans la catégorie des langues bénéficiant des dispositions de la loi Deixonne qui disposent, quant à elles, d'un système autonome de références linguistiques, littéraires et culturelles. Pour cette raison, il n'est pas envisagé d'inscrire son apprentissage, y compris sous la forme d'un enseignement optionnel, dans les différentes étapes de la scolarité. En revanche, par sa nature même de langue d'oïl, représentant une évolution du français, la dimension propre au franco-provençal peut être prise en compte dans le cadre et en relation avec l'étude du français dont ce parler n'est qu'une des formes régionales.
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