Texte de la REPONSE :
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La restructuration de la base aérienne 114 d'Aix-les-Milles sur la période 2000-2001 s'inscrit dans le cadre plus large de la professionnalisation et de la réduction du format des armées. Plusieurs mesures ont d'ores et déjà été réalisées. En 2000, l'état-major de la région aérienne Méditerranée a été dissous ainsi que la compagnie régionale d'infrastructure 13.512 et le centre administratif territorial de l'air 00.854 implanté en centre-ville d'Aix-en-Provence. L'escadron de transport et d'entraînement 00.044 « Mistral » a été transféré vers la plate-forme de Salon-de-Provence. A l'été 2001, l'escadron d'hélicoptères 05.067 « Alpilles » fera à son tour mouvement vers la base aérienne 125 d'Istres. Après le départ de cette unité, l'armée de l'air ne conduira donc plus d'activités aéronautiques sur la plate-forme d'Aix-les-Milles. Les évolutions de la base et des unités qu'elle supportera après cette échéance sont actuellement en cours d'étude. Dans ce cadre, l'armée de l'air a proposé à la direction générale de l'aviation civile, jusqu'alors affectataire secondaire de la plate-forme, d'en devenir l'affectataire principal à compter du 1er septembre 2001. Celle-ci a donné son accord sur la base d'une délimitation des emprises à définir entre le ministère de la défense et le ministère de l'équipement, des transports et du logement. S'agissant de l'utilisation future de l'aérodrome, le ministère de la défense considère que la problématique propre à la plate-forme telle qu'elle vient d'être évoquée ne peut être détachée d'une vision plus globale prenant en compte la totalité de l'emprise de ma base aérienne, afin d'esquisser un aménagement général et un partage du terrain satisfaisant l'ensemble des occupants, actuels ou potentiels. Le devenir des installations de la base aérienne fait par ailleurs l'objet, depuis 1999, de consultations dans le cadre du comité de suivi des restructurations de la défense d'Aix-en-Provence. A ce jour, plusieurs ministères ou organismes se sont montrés intéressés par ces installations. Pour ce qui concerne l'activité aérienne, les autorités régionales de l'aviation civile et l'aéroport de Marseille-Provence ont confirmé la vocation de la plate-forme d'Aix-les-Milles comme aéroport complémentaire de celui de Marseille-Provence dans le domaine de l'aviation générale et d'affaires. S'agissant des activités non aériennes, qui sont en partie liées aux décisions concernant l'évolution de l'activité aérienne de la plate-forme, l'instruction du principal dossier relatif à l'implantation de l'institut universitaire de formation des maîtres du ministère de l'éducation nationale, est en cours de finalisation. Par ailleurs, la délégation générale pour l'armement souhaiterait implanter à terme son service « qualité » sur le site, soit environ trente personnes. Enfin, le ministère de la défense a récemment donné son accord pour la prolongation jusqu'au 30 juin 2002 de l'utilisation de certaines installations et soutiens de la base aérienne par l'école de police de Marseille.
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