Texte de la REPONSE :
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La France suit avec attention les situations de violation des droits de l'homme au Tibet. Elle souhaite en particulier que les libertés de culte et d'expression soient respectées par le gouvernement chinois au Tibet et s'inquiète de la poursuite de la « campagne d'éducation patriotique » menée dans les monastères. Elle saisit régulièrement l'occasion d'attirer l'attention des autorités chinoises sur la préservation de l'identité et de la spécificité culturelle et religieuse tibétaine et le respect des droits individuels et collectifs. Enfin, elle appelle à l'ouverture d'un dialogue entre les autorités chinoises et le dalaï lama. En ce qui concerne la construction du chemin de fer Golmud-Lhassa, il n'appartient pas à un gouvernement étranger de se prononcer sur l'opportunité de la réalisation d'un projet d'infrastructures envisagé par un pays et financé sur ses fonds propres. Néanmoins, la France et l'Union européenne pourront attirer l'attention de la Chine pour que, dans la réalisation de ce projet, le développement local et la préservation de la spécificité culturelle tibétaine soient pris en compte.
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