Texte de la REPONSE :
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Le conseil des ministres des affaires étrangères de l'Union a effectué dans ses conclusions du 22 janvier 2001 un constat commun sur la situation des droits de l'homme en Chine. Le dialogue euro-chinois, entamé depuis 1997, a contribué à un certain nombre d'avancées comme la signature par la Chine du pacte sur les droits civils et politiques, la récente autorisation de ratification du pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels, la libération de quelques dissidents ainsi que la mise en place de coopérations dans les domaines juridique et judiciaire. Toutefois, ainsi que les ministres l'ont souligné, de nombreux progrès restent à accomplir et l'Union demeure particulièrement préoccupée par la situation des droits de l'homme en Chine. Les Quinze ont rendu publics les domaines très précis dans lesquels ils attendent des progrès. Quant au vote à la 57e Commission des droits de l'Homme, la France et ses partenaires européens ont prit note de la résolution du parlement européen appelant au soutien d'une résolution sur la Chine. Notre pays adoptera la position de vote commune qui a été arrêtée par l'Union européenne lors du Conseil affaires générales du 19 mars 2001. La France s'opposera, par principe, à une motion de non-action chinoise. Elle votera en faveur du projet de résolution présenté par les Etats-Unis, en cas de mise aux voix. En outre, la France et l'Union européenne ne manqueront pas d'exprimer de nouveau, devant la Commission des droits de l'homme, leurs préoccupations sur la situation des droits de l'homme en Chine et, en particulier, au Tibet.
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