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Texte de la REPONSE :
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Dans le cadre de la réforme du service national et de la professionnalisation des armées, un nouveau dispositif de préparations militaires a été mis en oeuvre pour répondre aux objectifs suivants : préparer l'accès dans les réserves, développer le lien entre la nation et son armée, susciter l'intérêt des jeunes pour le volontariat dans les armées ou pour les engagements en apportant une meilleure connaissance du milieu militaire. Deux sortes de préparations militaires sont maintenues : la préparation militaire et la préparation militaire supérieure. Les cycles de formation correspondants sont organisés sous la responsabilité de chaque chef d'état-major d'armée, du directeur général de la gendarmerie nationale ou de chaque directeur central de service. L'armée de terre a mis en place aux côtés des préparations militaires traditionnelles (cadre, parachutisme, montagne...) de nouvelles préparations axées sur des spécialités telles que la musique ou la santé. De plus, une démarche nouvelle a été entreprise, consistant à accueillir en milieu militaire des jeunes devant effectuer un stage dans le cadre de leurs études. Des directives ont été données aux commandants de régiment permettant d'organiser à leur initiative des préparations militaires d'une durée minimale de quinze jours, adaptées à leurs unités. En outre, de nouveaux types de préparations militaires sont en cours d'élaboration, à l'instar entre autres de celle qui permettrait aux futurs médecins d'aborder la médecine d'urgence en opérations. Le programme d'instruction de la préparation militaire de la marine nationale comprend une formation générale, militaire et maritime, incluant la préparation au permis côtier, ainsi qu'une formation à la sécurité et aux premiers secours. Ce dispositif comprend vingt séances d'instruction d'une demi-journée dispensées dans différents centres et une période bloquée d'une semaine organisée à Toulon, Brest ou Cherbourg. S'agissant de l'armée de l'air, un enseignement d'une dizaine de jours (préparation militaire de premier niveau) portant sur les activités et les métiers de cette armée, et une formation militaire initiale consacrée à des visites d'installations militaires ou à des activités effectuées sur le terrain est en cours de mise en oeuvre. Un cycle équivalent de préparation militaire de deuxième niveau, d'une durée de vingt jours, plus dense et adaptée aux futurs cadres officiers et sous-officiers de réserve (initiation à la géopolitique et à la stratégie) sera également créé. La réussite aux examens sanctionnant ces préparations militaires se concrétisera par l'attribution d'un brevet avec l'octroi de certains avantages en cas d'engagement dans la réserve ou dans l'active. Instaurées en 1999, les préparations militaires gendarmerie (PMG) doivent permettre aux jeunes révervistes d'occuper un premier emploi au profit des unités de l'arme. Comprenant quinze jours de formation fractionnés en fin de semaine ou regroupés en période(s) bloquée(s) pendant les vacances scolaires, elles sont organisées au niveau départemental ou interdépartemental en fonction du nombre de candidats. Le programme de la PMG s'inspire de la formation élémentaire qui était délivrée aux appelés du contingent et porte principalement sur l'enseignement de la sécurité en intervention (tir, action sur le terrain, police de la route, secourisme). Ainsi, un candidat breveté PMG est apte à être recruté comme militaire du rang de réserve pour tenir un poste opérationnel d'exécutant sous la responsabilité d'un cadre d'active ou de réserve. Par ailleurs, le dispositif des préparations militaires supérieures gendarmerie (PMSG) a été mis en place en septembre 2000. D'une durée de vingt jours, elles s'adressent aux jeunes gens titulaires du baccalauréat qui envisagent d'effectuer une carrière de cadre (officiers ou sous-officiers) dans la réserve. Le programme de formation est identique à celui du premier mois de formation des aspirants de gendarmerie. De nombreux candidats émettant le souhait de s'engager dans l'active, les PMSG constituent un premier contact destiné à confirmer leur vocation et permettent également à la gendarmerie d'effectuer une première évaluation des intéressés. Enfin, pour inciter les jeunes à participer aux différentes préparations militaires, les forces armées et la gendarmerie ont développé des actions de communication s'appuyant essentiellement sur les informations délivrées lors des journées d'appel de préparation à la défense et fournies, de façon plus précise, par les différents bureaux d'information et de recrutement des armées ainsi que par chaque brigade territoriale de gendarmerie.
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