Texte de la REPONSE :
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Le ministre de l'éducation nationale est particulièrement attaché à la diversification de l'offre linguistique et à la préservation de la place des langues les moins enseignées, en particulier de l'italien. La baisse quantitative de l'horaire de langue vivante 2 en classe de première est compensée par une amélioration qualitative des conditions d'enseignement puisque la moitié de l'horaire se déroule désormais en demi-classe, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Par ailleurs, la langue vivante 2 a été introduite dans les enseignements obligatoires en série S alors qu'elle n'était jusque là que facultative. Cette mesure devrait avoir un effet positif sur les langues moins enseignées et en particulier l'italien. Dès la rentrée 2001, une expérimentation sera mise en place dans des établissements volontaires afin de ménager plus de souplesse dans la gestion des moyens horaires attribués aux établissements pour les langues vivantes. Elle prévoira la possibilité pour les équipes pédagogiques de modifier l'utilisation de l'enveloppe horaire globale de ces disciplines en fonction du projet pédagogique de l'établissement, des besoins des élèves et du niveau d'avancement atteint par les élèves dans chaque langue. Un texte spécifique précisera prochainement les conditions et les modalités de cette expérimentation. Par ailleurs, des instructions ont été données aux recteurs pour conforter et étendre la diversification des langues offertes au niveau d'un bassin : ne pas supprimer de poste d'enseignant dans les langues moins enseignées toutes les fois où une supression mettrait en péril leur maintien dans les trois niveaux de classe du lycée. Enfin, s'agissant du nombre de postes mis aux concours du CAPES et de l'agrégation d'italien pour 2001, il progresse pour ce qui est du CAPES (54 postes mis au concours externe en 2001 contre 50 en 2000) et reste stable pour l'agrégation (15 postes mis au concours externe en 2001 et 2000).
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