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Texte de la QUESTION :
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M. Guy Lengagne appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le projet de réforme des épreuves anticipées de français au baccalauréat. De nombreux enseignants de la discipline manifestent aujourd'hui de profondes inquiétudes quant à la nature de cette réforme. Ils craignent en effet que le niveau des élèves et celui de la discipline ne se dissolvent au sein d'un corpus de niveau indéfinissable, de questions de compréhension imprécises quant à leurs niveaux d'exigence et de travaux d'écriture peu identifiables au niveau littéraire. Aussi, les professeurs de lettres ont pu souligner que les contenus du commentaire et de la dissertation perdraient leur qualificatif « littéraire », le texte à commenter n'étant pas lui-même défini comme littéraire. Selon eux, des définitions aussi floues au niveau des épreuves écrites et orales rendraient l'évaluation de ces dernières tout aussi approximative. Aussi, il souhaiterait connaître ses intentions en la matière et souhaiterait savoir si les inquiétudes des enseignants sur la disparition de toute référence à la littérature au sein des épreuves au baccalauréat anticipé de français sont fondées.
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