Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Luc Warsmann attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences de la fièvre aphteuse, non seulement pour les agriculteurs concernés, mais également pour d'autres secteurs. En effet, du fait de cette épizootie, beaucoup de concours et autres manifestations équestres ont été annulées pour des raisons de sécurité. Cet état de fait a entraîné des conséquences économiques importantes, notamment pour des commerces directement liés aux activités hippiques. Il lui demande donc quelles mesures seront susceptibles d'être prises afin de minimiser ces conséquences.
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Texte de la REPONSE :
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La filière équine, comme l'ensemble des filières animales, a été touchée par l'épidémie de fièvre aphteuse qu'ont connue aussi d'autres pays ces derniers mois. Compte tenu des difficultés occasionnées à ce secteur d'activité et des caractéristiques particulières des équidés qui ne sont pas sensibles au virus de la fièvre aphteuse mais peuvent en être les vecteurs passifs, le ministre de l'agriculture et de la pêche a demandé à ses services de tout mettre en oeuvre pour limiter les conséquences du dispositif de lutte mis en place. C'est ainsi que les courses et les compétitions équestres ont pu être maintenues, sous réserve du respect par tous les agents de la filière de règles très strictes de désinfection, de transport et de rassemblement des chevaux. Une procédure souple de déclaration préalable a été immédiatement mise en place pour permettre les mouvements de chevaux. Dès le 22 mars dernier, hormis les départements concernés par un foyer confirmé de fièvre aphteuse, le tourisme équestre (promenade, randonnées, ...) a été à nouveau autorisé. Par ailleurs, un arrêté promulgué début avril a levé l'ensemble des contraintes touchant l'ensemble du milieu équestre, compte tenu du caractère spécifique du cheval, vis-à-vis de cette maladie. Pour les entreprises particulièrement touchées sur le plan économique, les dispositifs classiques d'aides aux agriculteurs en difficulté peuvent être mobilisés, les directions départementales de l'agriculture et de la forêt étant l'interlocuteur local à consulter pour initier les démarches.
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