Texte de la REPONSE :
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Lors de l'élaboration de la loi évoquée, il avait été envisagé, à l'instar des dispositions du décret n° 86-455 du 14 mars 1986 relatif aux projets d'acquisition, d'instituer un seuil à l'intervention du service des domaines. Cette solution n'a toutefois pas été retenue, notamment au regard des objectifs poursuivis par la loi n° 95-127 du 8 février 1995 relative aux marchés publics et délégations de service public. En effet, l'expertise immobilière du service des domaines a été requise par ce texte de façon à apporter un concours significatif à une plus grande transparence de la vie publique, laquelle constitue la finalité majeure du dispositif. Aussi, le choix d'un seuil en superficie aurait-il été inadapté eu égard à la forte disparité des prix unitaires des terrains selon leur localisation et leur destination. En outre, l'instauration d'un seuil en valeur vénale pourrait présenter des difficultés d'application puisqu'elle réserverait aux collectivités locales l'appréciation de la valeur vénale du bien de manière à décider si l'intervention du service des domaines doit être sollicitée.
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