Texte de la QUESTION :
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M. Pascal Terrasse attire l'attention de Mme la ministre de la jeunesse et des sports sur le coût croissant des frais liés à l'encadrement des activités de pleine nature, s'agissant surtout du recours obligatoire à des moniteurs brevetés d'Etat tel que le prévoit la loi sur le sport du 6 juillet 2000. Un certain nombre d'organismes associatifs qui accueillent les plus modestes de nos concitoyens pour des vacances, qu'il s'agisse d'enfants ou de leur famille, vont devoir supporter ce surcoût probable. La hausse de ces frais touche également l'accueil des scolaires en classe de découverte. A cette occasion, si certains sports, par leur caractère dangereux, justifient un encadrement de qualité pour une sécurité optimale, d'autres risquent de faire les frais d'un élargissement trop important des disciplines classées à risque. Ainsi, la question se pose pour la pratique du ski de fond ou de la raquette lorsqu'elle a lieu dans un cadre sécurisé, notamment par un balisage des pistes. La question est également posée pour la pratique d'activités sportives en centre de vacances collectives lorsque cette pratique ne s'inscrit pas dans un cadre intensif mais dans un contexte ludique et de découverte. Un très grand nombre d'animateurs aux compétences reconnues, titulaires du BAFA par exemple, pourraient se retrouver privés d'un encadrement qu'ils assuraient jusqu'alors. Aussi, afin de veiller à préserver la pratique d'activités en centre de vacances, il souhaiterait connaître les critères qui seront retenus pour figurer dans les décrets d'application de la loi sur le sport.
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