Texte de la QUESTION :
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M. Stéphane Alaize attire l'attention de Mme la ministre de la jeunesse et des sports sur le financement des activités de pleine nature. Les financeurs d'activités de pleine nature que sont les communes, les départements et les associations, constatent avec inquiétude l'augmentation des frais liés à l'encadrement, et notamment l'obligation de recourir à des moniteurs brevetés d'Etat. Cette situation concerne plus particulièrement l'accueil des scolaires en classe de découverte et l'accueil des jeunes et des familles en centres de vacances, en raison du déclin enregistré par les vacances collectives lié en partie au coût des séjours. En revanche, dans un cadre ludique et de découverte, un dispositif clairement défini devrait permettre un encadrement par des animateurs moins diplômés, mais aux compétences professionnelles parfaitement reconnues, comme les animateurs BAFA par exemple, d'un coût moins lourd pour les organisateurs. Car, s'il est indispensable de prendre en compte le cadre pédagogique dans lequel se déroulent les activités de pleine nature et leur environnement, quel que soit le domaine d'activité, le recours aux moniteurs brevetés d'Etat ne se justifie pleinement que dans un cadre très technique ou intensif, bien différent de celui concernant les activités ludiques et de découverte. En conséquence, il lui demande si des dispositions tenant compte des différences d'encadrement entre des activités de pleine nature pourraient être prises dans le cadre des décrets de mise en oeuvre de la loi sur le sport afin de ne pas menacer de fermeture bon nombre de centres de vacances.
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