Texte de la REPONSE :
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Le projet de loi sur la sécurité quotidienne pose le principe selon lequel le commerce de détail des armes et des munitions de toutes les catégories, à l'exception des armes de 8e catégorie, doit s'effectuer dans les armureries autorisées. Mais cette obligation n'empêche cependant pas les armuriers habilités à vendre des armes par correspondance ou à distance, dès lors que la livraison est effectuée chez un armurier. Par ailleurs, prenant en compte les difficultés matérielles que ce dispositif pourrait présenter pour les personnes vivant en zone rurale, notamment les chasseurs, le Gouvernement a donné un avis favorable à une disposition tendant à permettre la livraison directe chez l'acquéreur des armes de 5e catégorie acquises à distance ou par correspondance. De même, les munitions de toutes les catégories pourront être acquises par correspondance ou à distance et être livrées directement chez l'acquéreur. S'agissant de la sécurisation des armes, le projet de loi sur la sécurité quotidienne prévoit que les armes et les munitions de 5e et de 7e catégories devront être conservées hors d'état de fonctionner immédiatement. Un décret précisera les modalités d'application de cette mesure. Celles-ci seront simples et peu onéreuses, comme un verrou de pontet ou un râtelier muni d'un cadenas. Le projet de loi sera soumis au Sénat, en nouvelle lecture, à l'automne prochain.
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