FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 62510  de  M.   Aschieri André ( Radical, Citoyen et Vert - Alpes-Maritimes ) QE
Ministère interrogé :  aménagement du territoire et environnement
Ministère attributaire :  équipement et transports
Question publiée au JO le :  18/06/2001  page :  3453
Réponse publiée au JO le :  10/12/2001  page :  7099
Date de changement d'attribution :  23/07/2001
Rubrique :  voirie
Tête d'analyse :  autoroutes
Analyse :  éclairage. coût
Texte de la QUESTION : M. André Aschieri souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'éclairage des autoroutes la nuit. En effet, le nombre de zones éclairées est de plus en plus important. Aussi, au regard d'éventuelles conséquences de cette politique sur le nombre d'accidents, il souhaite connaître les coûts en francs et en consommation de cette nouvelle pratique. - Question transmise à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement.
Texte de la REPONSE : La sécurité routière reconnue grande cause nationale est une priorité pour le ministère de l'équipement. Ainsi, l'éclairage routier fait partie des nombreux paramètres du domaine routier faisant l'objet d'examens détaillés. Le coût d'exploitation moyen anuuel d'une installation classique de nuit des autoroutes (entretien, exploitation, énergie) est de l'ordre de 100 000 francs du kilomètre. Le coût d'investissement représente entre 1 et 2 millions de francs du kilomètre. Quant à la consommation électrique, elle se situe aux environs de 10 kWh du kilomètre, soit 15 000 francs du kilomètre par an. Depuis 1999, l'éclairage de nuit des autoroutes fait l'objet d'études spécifiques, afin d'évaluer l'impact réel de cet éclairage sur la sécurité des conducteurs. Ces études sont réalisées à la fois sur des axes routiers « tests », et sur simulateurs. Plusieurs sites ont été choisis compte tenu de leurs caractéristiques géographiques et climatiques. Ces études ont lieu en zones urbaines et hors zones urbaines. A l'issue des premières études, il ressort que la corrélation entre éclairage routier et sécurité n'est pas évidente. En effet, si le conducteur peut se sentir plus en sécurité sur un parcours éclairé, cette situation l'amène également à sous-estimer sa fatigue et à diminuer sa vigilance. Les études engagées par la direction des routes dans ce domaine se poursuivent, et une nouvelle étape est attendue en 2002. Aussi, la politique du ministère en matière d'éclairage public ne sera pas modifiée tant que des résultats probants n'auront pas été démontrés par ces études.
RCV 11 REP_PUB Provence-Alpes-Côte-d'Azur O