Texte de la REPONSE :
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La France a décidé de procéder à l'abattage des ovins britanniques et des animaux des espèces sensibles à la fièvre aphteuse qui étaient à leur contact, le 27 février 2001, dans un but préventif. Cette mesure a prouvé son efficacité en limitant l'épizootie de fièvre aphteuse sur le territoire français alors qu'elle se propageait dans d'autres pays de la Communauté européenne. Ainsi, la France n'a eu à dénombrer que deux foyers sur le sol national alors que les Pays-Bas en recensaient plus de vingt et le Royaume-Uni plus de deux mille. Les dispositions réglementant l'indemnisation des animaux abattus sont prévues dans deux arrêtés relatifs à des mesures de protection vis-à-vis de la fièvre aphteuse : l'un du 7 mars 2001 (Journal officiel du 9 mars 2001), le second du 26 septembre 2001 (Journal officiel du 30 septembre 2001). Le premier prévoyait que l'indemnisation des ovins abattus serait plafonnée à 76,22 euros (soit 500 F). Le montant en était déterminé par le directeur des services vétérinaires du département après examen de justificatifs comptables présentés par le propriétaire des animaux et sous réserve que celui-ci ait respecté l'ensemble des mesures réglementaires en vigueur. Le second précise, dans son article 8, que, pour les ovins présentant une valeur zootechnique particulière, l'indemnisation pourrait être portée à un maximum de 121,96 euros (soit 800 francs). Il convient de souligner que cet article n'abroge en rien les dispositions de l'arrêté du 7 mars 2001 : d'une part, le nécessaire respect des mesures réglementaires en vigueur et, d'autre part, la présentation et l'examen de justificatifs comptables ou de résultats d'expertise. Il est donc recommandé à l'éleveur concerné de prendre contact avec la direction des services vétérinaires de son département, chargée de l'application des textes mentionnés ci-dessus.
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