Texte de la REPONSE :
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Les événements dramatiques qui ont récemment frappé l'Algérie et la Kabylie en particulier ont fait plus d'une cinquantaine de victimes et de nombreux blessés. Les autorités françaises, qui ne pouvaient rester silencieuses devant la gravité de ces événements et la violence de la répression, ont souligné à plusieurs reprises que la solution à cette crise ne pouvait être que politique et formé le voeu qu'un dialogue s'instaure entre tous les Algériens. En outre, la France a soutenu l'initiative de l'Union européenne qui, à l'occasion du sommet européen de Göteborg les 15 et 16 juin dernier, a exhorté tous les responsables algériens à mettre un terme aux affrontements et à la violence en Algérie. Les Quinze ont par ailleurs appelé les autorités algériennes à lancer une initiative politique de nature à résoudre la crise. Tout au long de ces dernières années, et particulièrement depuis l'élection du président Bouteflika, les autorités françaises se sont montrées disposées à renforcer leur coopération avec l'Algérie. Ainsi, la France se tient aux côtés de l'Algérie dans ses projets de qu'il s'agisse de la modernisation de l'économie algérienne, de la réforme de l'Etat, du système éducatif et de la justice. Certains projets de coopération, notamment dans le domaine de l'Etat de droit, seront d'ailleurs financés dans le cadre du fonds de solidarité prioritaire, la France ayant mis à la disposition de l'Algérie l'ensemble de ses outils financiers d'aide au développement. Dans le contexte actuel, la France comme l'Union européenne demeurent plus que jamais décidées à aider l'Algérie et le peuple algérien.
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