FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 64696  de  M.   Coussain Yves ( Union pour la démocratie française-Alliance - Cantal ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  30/07/2001  page :  4336
Réponse publiée au JO le :  01/10/2001  page :  5599
Rubrique :  impôts locaux
Tête d'analyse :  taxe professionnelle
Analyse :  réforme. application. professions libérales
Texte de la QUESTION : M. Yves Coussain * attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les revendications de l'UNAPL du Cantal concernant la taxe professionnelle des BNC de moins de cinq salariés. L'union nationale des professions libérales ne manque pas de souligner que trois ans après la réforme de la taxe professionnelle, toujours soumis à la taxe sur une base spécifique (10 % des recettes), ils restent exclus des allégements considérables résultant de la suppression de la base « salaires ». Il lui demande en conséquence quelles mesures il entend prendre pour remédier à cette situation.
Texte de la REPONSE : Les règles particulières d'assujettissement à la taxe professionnelle des redevables titulaires de bénéfices non commerciaux, des agents d'affaires et des intermédiaires de commerce employant moins de cinq salariés ont été fixées par le législateur, lors de l'instauration de cette taxe en 1975. Il a été considéré, en effet, dès l'origine, que l'imposition dans les conditions de droit commun ne permettrait pas de prendre en compte la capacité contributive de ces redevables qui, par ailleurs, ne sont pas imposés sur la valeur locative des équipements et biens mobiliers dont ils disposent. La réforme de la taxe professionnelle s'inscrit dans un contexte de lutte renforcée pour l'emploi. Ainsi, elle a pour effet de réduire, puis de supprimer à terme, le poids que cette taxe fait directement peser sur le coût du travail en raison de son assiette salariale. Il n'est pas envisagé actuellement, compte tenu des objectifs poursuivis, d'étendre la réforme à d'autres éléments composant la base d'imposition de cette taxe. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel, saisi sur la constitutionnalité de ces dispositions, a considéré qu'elles n'étaient pas de nature à créer une rupture d'égalité entre les contribuables.
UDF 11 REP_PUB Auvergne O