Texte de la REPONSE :
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Le contrôle technique des véhicules légers, institué il y a dix ans, a été confié au secteur privé et compte désormais 4 800 centres ouverts au public qui effectuent mensuellement 1 200 000 contrôles. Les textes qui ont présidé à la création du système n'ont pas créé de numerus clausus à l'agrément préfectoral des centres, laissant les règles normales de concurrence s'appliquer pleinement dans ce secteur. Il ne semble pas pertinent de revenir à un système de limitation administrative qui consacrerait un manque de responsabilité des acteurs de la branche dans leurs décisions économiques fondamentales. Dans l'état actuel de la réglementation, la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (DRIRE) visite chaque nouveau centre et vérifier sa conformité technique avant que l'agrément préfectoral ne soit donné. La qualité de fonctionnement d'un centre, après son agrément, fait l'objet de vérifications régulières, d'abord par le réseau auquel il est rattaché ou par un organisme de contrôle de qualité agréé s'il n'est pas rattaché à un réseau, ensuite par les relevés statistiques de l'organisme technique central, enfin par la DRIRE. Aucune dérive n'a été constatée à ce jour, et les manquements observés à l'occasion des vérifications font l'objet de mesures corectives et, le cas échéant, de sanctions.
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