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Texte de la QUESTION :
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M. Christian Estrosi attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la place de la France en Mongolie. En effet, notre pays, qui dispose pourtant d'un réseau diplomatique parmi les plus denses au monde, est très peu présent en Mongolie. L'ambassadeur de France ne réside ainsi pas dans ce pays où l'on ne dénombre que quelques dizaines de ressortissants français. Alors que Jacques Chirac avait établi des relations diplomatiques entre Paris et Oulan-Bator dès 1996, celles-ci sont toujours extrêmement faibles. Il souhaite savoir s'il envisage le renforcement des liens économiques, culturels et diplomatiques entre la France et la Mongolie.
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Texte de la REPONSE :
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Les échanges commerciaux avec la Mongolie sont en augmentation. La France se situe au onzième rang des clients de la Mongolie, avec environ 2 millions de dollars d'importations en 2000. La France est, sur la même période, le neuvième fournisseur de la Mongolie, deuxième pays européen après l'Allemagne, pour un montant de 7 millions de dollars. Biens d'équipement et produits de consommation courante constituent l'essentiel des exportations françaises. L'excédent commercial pour la France reste important et la tendance ne devrait pas s'inverser en 2001. La priorité française est de valoriser la coopération technique (ouverture de filières françaises en droit et en médecine, coopération entre le CNRS et le Centre de recherche mongol). La demande pour l'apprentissage du français reste forte. Le centre de culture et de langue françaises d'Oulan-Bator, hébergé dans les locaux de l'université des sciences sociales, donne une image dynamique de la France. Les activités culturelles sont nombreuses, surtout dans le cadre de la coopération décentralisée, et sont souvent menées en parallèle avec des actions humanitaires ou de coopération économique. Les relations politiques avec la Mongolie sont bonnes et sont l'objet de contacts bilatéraux réguliers. En mai 2001, à l'occasion de la réunion du groupe de donateurs, qui s'est tenue à Paris sous l'égide de la Banque mondiale, plusieurs membres du Gouvernement mongol (ministres de l'économie et des finances, de l'industrie et du commerce, des infrastructures, de la santé) se sont rendus en France. Le directeur d'Asie et d'Océanie s'est également rendu à Oulan-Bator, début mai, afin d'y tenir des consultations politiques, et la commission mixte culturelle a eu lieu parallèlement. Les spécificités des relations avec la Mongolie nécessitent le développement de contacts étroits avec différents partenaires, souvent plus facilement joignables à Paris qu'à Oulan-Bator. Elles ont justifié le choix de la formule d'un ambassadeur non résident en permanence à Oulan-Bator. Ce dernier est cependant présent en Mongolie les deux tiers de l'année.
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