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Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Pierre Michel appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'inquiétude de nombreux enseignants devant les tentations de réduire l'enseignement à un service marchand sans plus de dignité ni d'intérêt stratégique pour une nation que n'importe quelle activité commerciale. Ainsi, le patronat, l'OCDE et la Commission européenne expriment cette volonté de marchandisation de l'éducation au nom d'une compétitivité sans limite de secteur et d'intensité. Par ailleurs, derrière les bonnes intentions de la « pédagogie nouvelle », se dissimule la haine du savoir au profit d'une pédagogie de l'activité, du projet, de l'évaluation, du bilan de compétence... Cette conception inepte de l'éducation exerce une influence néfaste dans les IUFM et les établissements scolaires depuis une vingtaine d'années. La réforme récente des programmes de philosophie des lycées, rejetée massivement par les professeurs concernés, s'inscrit hélas dans cette logique funeste. Il lui demande s'il ne serait pas temps de faire le bilan des ravages de « l'école nouvelle » et de remettre enfin la culture au centre de notre système éducatif.
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